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Mettre fin aux abbattages sans étourdissement à Bruxelles

La situation actuelle


À Bruxelles, environ 50 000 animaux sont abattus chaque année à l'abattoir d'Anderlecht. Si la plupart des abattoirs européens sont tenus d' étourdir les animaux avant de les tuer (pour les rendre inconscients et réduire leurs souffrances), il existe des exceptions légales. À Bruxelles, l'abattage sans étourdissement reste autorisé pour des raisons religieuses , notamment pour les pratiques halal et casher.


Cette exemption suscite une inquiétude publique croissante et des tensions politiques. Elle soulève des questions non seulement sur le bien-être animal, mais aussi sur la liberté de religion, la politique d'immigration et la transparence du système alimentaire. C'est pourquoi il est essentiel d'aborder cette question avec ouverture, respect et accès à des informations claires .


Abattage par étourdissement ou par non-étourdissement : quelle est la différence ?


Lors de l'abattage par étourdissement, les animaux sont rendus inconscients avant d'être tués. Les méthodes d'étourdissement varient selon l'espèce et incluent les chocs électriques, les pistolets à tige perforante ou le gaz CO₂.


Lors de l'abattage sans étourdissement, l'animal est tué par une incision à la gorge alors qu'il est encore conscient, sans étourdissement préalable. Cette méthode est utilisée dans certaines traditions religieuses, où l'étourdissement est considéré comme incompatible avec la pureté rituelle.


Points clés à prendre en compte :


  • Des études scientifiques suggèrent que les deux méthodes impliquent de la souffrance , bien que l’expérience et le moment de la douleur diffèrent.

  • Certaines organisations de protection des animaux affirment que l’étourdissement réduit les signes visibles de détresse , tandis que d’autres remettent en question la fiabilité de certaines techniques d’étourdissement.

  • L’abattage sans étourdissement est légalement restreint dans plusieurs régions européennes, mais pas (encore) à Bruxelles.


Pourquoi c'est un sujet sensible


Le débat sur l'abattage religieux est profondément lié à l'identité culturelle, à l'histoire migratoire et aux droits des minorités . Certaines interdictions dans d'autres régions ont été critiquées comme étant discriminatoires ou motivées par des considérations politiques. Parallèlement, les questions de bien-être animal sont souvent exclues du débat public par crainte d'attiser la xénophobie.


Chez Vegan Brussels, nous pensons qu'il est possible (et nécessaire) d'ouvrir la voie à des discussions complexes et respectueuses . Nous prônons la transparence , et non le ciblage. Les consommateurs méritent de savoir comment les animaux sont tués , quelle que soit la méthode, afin de pouvoir faire des choix éclairés.


Nous accueillons favorablement la sensibilisation à toutes les formes d’abattage , car affronter la réalité de la manière dont les animaux sont traités est le premier pas vers le changement.


Qui est impliqué


  • L'abattoir d'Anderlecht, où ont lieu les abattages avec et sans étourdissement, devrait fermer d'ici 2028 .

  • Des groupes de défense des animaux comme GAIA et Animal Rights ont appelé à une interdiction totale de l'abattage sans étourdissement à Bruxelles.

  • Les protections juridiques des animaux lors de l’abattage sont réglementées au niveau de l’UE, avec une interprétation locale par les autorités bruxelloises.


Cependant, l'accès du public à l'information reste limité . La plupart des gens (quels que soient leur origine alimentaire ou culturelle) ignorent comment se déroule l'abattage en pratique.


Que peut-on faire


  • Informer les campagnes : Comprendre ce qu’impliquent les différentes méthodes d’abattage et la législation qui les sous-tend.

  • Soutenir une plus grande transparence : Encourager nos représentants locaux à exiger un reporting public clair sur les pratiques d’abattage.

  • Promouvoir les alternatives végétales : Quelle que soit la méthode, l'abattage est synonyme de souffrance. Soutenir les alternatives peut détourner la demande de ce problème.

  • Évitez les débats polarisants : concentrez-vous sur la compassion, l’information et les points communs, et non sur les divisions culturelles.


Appel à l'action : impliquez-vous


Nous lançons un groupe de travail sur la transparence de l'abattage et le bien-être animal à Bruxelles . L'objectif est de recueillir des données, de suivre l'évolution de la situation et de créer des outils de sensibilisation et d'engagement citoyen.


Souhaitez-vous adhérer ou rester informé ?


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→ Faites un don pour soutenir les campagnes de sensibilisation autour de l'abattage et des alternatives végétales


Une ville plus douce commence par la clarté et par une vérité qui n’est plus cachée derrière des portes closes.

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